Le Verger de Déduit a éte conçu en 2005 par les architectes paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières, par ailleurs auteurs des jardins de Paradis à Cordes-sur-Ciel (Tarn) et du jardin médiéval du musée de Cluny à Paris.

Pour leur création, les deux paysagistes sont allés aux sources des thèmes littéraires et picturaux de la fin du moyen-âge pour créer un jardin clos partagé en espaces où se succèdent prairie, bosquets, roseraies, potager, cloître de tilleuls. Le jardin idéal de Déduit est irrigué par un "fleuve de paradis" qui se sépare en quatre bras, quatre lignes dont le croisement matérialise le centre du jardin.

Le Verger de Déduit est classé "Jardin remarquable" par le ministère de la culture. C'est le seul du département du Cantal.

Le thème du jardin clos, celui du jardin de plaisance, lieu de rencontre et de fêtes, est d'abord imaginé par les poètes et romanciers, puis par les peintres avant de devnir la réalité des jardiniers.

C'est au XIIIème siècle que le Roman de la Rose est écrit.

L'ensemble de l'action est situé dans un jardin décrit avec moult détails dans lequel le narrateur va rencontrer le propriétaire, Déduit, ses amis musiciens et ses charmantes compagnes. 

Un "déduit" est, en vieux français, un divertissement, une occupation agréable.

Le narrateur poursuit seul son chemin en traversant des enclos successifs qui le conduisent à une fontaine où il apperçoit le reflet d'une rose. Sa quête sera de retrouver la rose dont il a vu le reflet.

Le Roman de la Rose connait en Europe occidentale un succès inimaginable : il est recopié et illustré sans discontinuer jusqu'à la fin du XVIème siècle. Tout en enrichissant l'imaginaire des jardiniers d'alors, ces illustrations apportent aujourd'hui un précieux témoignage sur les jardins de cette époque, de la fin du Moyen-Âge à la Renaissance;